vendredi 29 avril 2011

Aiguille Verte: pose du plâtre > décembre 2010 (1ère partie)

Lors de la dernière pose de plâtre, en septembre, seul le glacier de Talèfre avait reçu une couche de plâtre (pour ce qui est des supports).


L'Aiguille Verte dans son état d'avancement de septembre 2010.

Petite vue de l'Aiguille depuis le Nord. On voit parfaitement la calotte sommitale taillée :




Les poses effectuées en décembre 2010 on consisté principalement à recouvrir de plâtre la totalité de la maquette.
Les supports qui n'avaient pas encore reçu de couche sont recouverts, comme on peut le voir ci-dessous :

25 décembre 2010 : à défaut de recevoir de la neige, l'Aiguille Verte "version miniature" a reçu du plâtre !


Une petite vue depuis le Sud-Est de la partie la plus exiguë de l'Aiguille, dans l'axe du glacier de la Charpoua, encadré par les arêtes "imposantes" des Flammes de Pierre - Drus, et du Moine :




samedi 23 avril 2011

Aiguille Verte: pose du plâtre > septembre 2010 (2ème partie)

Jusqu'à présent, le travail effectué avec le plâtre se limitait au remplissage des vides, en vue d'une modélisation ultérieure plus précise.


Voilà donc quelques photos de la première taille du plâtre, réalisées au niveau de la calotte glacière sommitale de l'Aiguille Verte :

15 septembre 2010 : La maquette de l'Aiguille Verte arbore maintenant un sommet fidèle à son modèle original...


La modélisation du plâtre s'effectue ici selon la deuxième méthode décrite dans l'article du 4 avril 2011

Pour ce faire, j'utilise comme poinçon un tournevis très fin de 1,5 milimètre de largeur, semblable à celui-ci :
Un masse assez légère fait office de marteau pour tailler le plâtre.

 !! Attention à ne pas utiliser une masse trop lourde, car il arrive fréquemment que le plâtre forme des "couches" si on ne l'a pas posé d'un seul tenant (donc avec plusieurs ajouts successifs). Dans cette situation, le plâtre peut se détacher en "plaques" ce qui oblige à en reposer si l'épaisseur est insuffisante pour continuer à tailler.
Je vous conseille donc d'utiliser une masse d'au plus 200 ou 300 grammes.
De même, on privilégiera des coups successifs rapprochés et de faible intensité sur le poinçon, plutôt que des coups uniques mais de forte intensité, favorables au détachement de plâtre important (sauf si cela est nécessaire, lorsque le surplus de plâtre est grand).



Vu de l'Ouest.



Dans la réalisation d'une maquette, il arrive la plupart du temps de faire des erreurs.
Plus tôt on les décèle, plus elles sont faciles à éliminer ou à contourner.


Pour la maquette de l'Aiguille Verte, les erreurs au niveau des arêtes ont été quasi nulles, compte tenu des sources inombrables de données que je possédais lors de l'élaboration de ces dernières.

Pour ce qui est des supports, la tâche fut bien plus délicate, car je n'avais pas de données exactes concernant leur hauteur, leur pente etc... Toutes ces données n'ont été que, subjectivement établies à partir de photos (pour la hauteur par rapport aux arêtes) ou calculées de façon arbitraire à partir des lignes de niveaux sur les cartes (pour les lignes de pente).

Ces approximations se sont révélées fiables sur la totalités des supports excepté un : celui de la montagne de la Pendant ( - Nord de l'Aiguille à Bochard - ).
En effet, avant de poser le plâtre à cet endroit, je me suis rendu compte que la pente du support n'y était pas assez forte. J'ai alors procédé à la destruction partielle du support, afin de pouvoir combler par la suite avec le plâtre, au niveau de pente voulu.


On peut voir ci-dessous le support après ablation :

Le trou laissé par l'ablation a été comblé avec du papier, durçit à la superglue liquide.



Vue d'ensemble de la maquette de puis le Nord, avec le trou en bas à droite.

jeudi 21 avril 2011

Aiguille Verte: pose du plâtre > septembre 2010 (1ère partie)

Après une première pose de plâtre ciblée sur les jointures entre arêtes et support, voici la pose la plus importante que j'ai réalisé sur l'Aiguille Verte...

Je ne vous dirais pas que la masse de la maquette est passée du simple au double, mais presque !

Sur cette pose, les arêtes sont le sujet principal du remplissage comme on peut le voir sur les photos qui suivent :


11 septembre 2010 : en l'espace de quelques minutes, les fines arêtes de papier sont devenues d'imposants amats de plâtre grossièrement posé...


Heureusement, on reconnait encore les sommets !


Les arêtes prennent du volume, mais la majorité des supports reste dénudée...


Toute la difficulté réside dans le fait d'être "grossièrement précis" ... !


On peut voir sur cette photo que je n'ai pas hésité à donner aux Drus, à droite,
 un volume bien plus important que celui final...


La hauteur des faces Nord visible ici est accentuée par le fait que le support n'a pas reçu de plâtre. Ces dernières seront en réalité entre 1 et 2 cm moins hautes...



L'intérêt d'avoir ajouté des arêtes annexes sur les principales est bien visible ici... Cela permet d'être guidé un minimum, et de ce fait, d'éviter l'égarement dans la fidélité de la maquette.


Seul le support du glacier de Talèfre à reçu une mince couche de plâtre, relative à sa superficie sur la maquette...

La suite du travail effectué sur l'Aiguille en septembre 2010 dans le prochain article ...


mercredi 13 avril 2011

Aiguille Verte: pose du plâtre > juin à août 2010


Les premières poses de plâtres sont d'autant plus grossières que le vide à combler est important.

On peut voir sur la photo ci-dessous, le plâtre posé au niveau des Flammes de Pierre et du versant du Nant Blanc.



26 juin 2010 : pose de plâtre importante, sur l'ensemble de la maquette...

26 juin 2010 : pose de plâtre importante, au niveau des Flammes de Pierre (versant Sud), du bassin du glacier de Talèfre, et aussi sur l'Aiguille à Bochard (visible à l'extrême gauche).




La pose de plâtre étant grossière, l'avancement est très rapide pour commencer.


26 juin 2010 : vue du Nord-Ouest. 



26 juin : vue du Nord. On peut voir l'avancement important également sur toutes les faces Nord-Est du bassin d'Argentière, à gauche.


Vue surplombante, depuis le Sud. 

Un petit point de vue bien connu pour terminer cette série de photo de juin 2010 : celui du Montenvers.
On distingue parfaitement la future flèche des Drus, encore dénuée de plâtre dans sa partie supérieure.


Depuis le Montenvers (vue approximative)



lundi 4 avril 2011

Aiguille Verte: pose du plâtre > 26/10/2009 au 2/01/2010


La disposition des arêtes et des supports enfin terminée, la pose du plâtre peut alors commencer.
Le plâtre utilisé est un "plâtre à modeler".



Pour ce qui est de la pose du plâtre, j'ai utilisé une méthode totalement différente de celle effectuée sur la maquette de l'Everest.
En effet, pour modéliser une montagne avec du plâtre, je conseille deux méthodes différentes selon la précision que vous désirez et l'habilité avec laquelle vous maniez le plâtre.


- La première repose sur la construction d'un support que j'appellerais "volumique", dans le sens où le support cartonné de la maquette est en 3 dimensions et suit les volumes de cette dernière. C'est la méthode que j'ai utilisé pour l'Everest.
Plus précisemment, elle consiste à former des volumes géométriques en carton qui suivent les formes de la montagne, mais en réduisant d'environ 1 centimètres la hauteur et la largeur du support par rapport au volume final voulu (minimum conseillé pour plus de souplesse). Par exemple, si le sommet de votre montagne est à 13cm de hauteur, le support ne devra mesurer en cet endroit que 12cm maximum.
Il suffit ensuite d'apposer le plâtre sur l'ensemble de la surface de votre support en le modélisant soit directement pendant la pose comme je l'ai effectué sur l'Everest (mais cela nécessite de la dextérité et de la vitesse car le plâtre sèche relativement vite, et il faut également bien connaître la montagne à l'avance), soit après séchage en racommodant les défauts (en taillant le plâtre ou en faisant des ajouts).



26 octobre 2009 : pose de plâtre au niveau des jonctions entre arêtes et supports.
On peut voir ici le "futur" glacier de la Charpoua.

- La deuxième méthode m'est venue avant de me lancer dans le projet de l'Aiguille Verte. La principale différence avec la première méthode réside tout d'abord dans la conception du "modèle-support" en carton. Alors que la première méthode "délègue" le problème des détails au plâtre, cette méthode permet de s'assurer à l'avance de la précision des arêtes de la montagne.
En effet, comme vous avez pu le constater au cours de l'élaboration du support en carton de l'Aiguille Verte, celui-ci est constitué principalement par les arêtes "finales" de la maquette, dimensionnées de façon précise et détaillée, que ce soit sur la hauteur comme sur la forme.
La pose du plâtre par cette méthode revient à combler et créer le volume manquant à ces arêtes qui sont en 2 dimensions.

Compte-tenu de la hauteur des arêtes, il m'est apparu évident de combler en partie les vides entres les arêtes avec un support cartonné, pour limiter la quantité de plâtre à poser et donc la masse de la maquette.



26 octobre 2009 : pose de plâtre au niveau des "coupures" de la montagne, aux extrémités de la maquette
( harmonie oblige ! ).


2 janvier 2010 : début de modélisation du plâtre entre la Petite Aiguille Verte et l'Aiguille des Grands Montets (à gauche).
On peut voir le plâtre ajouté grossièrement sur la droite, au niveau du Nant Blanc.